Visiter Nagasaki
L’émergence du Japon industriel
Nagasaki (長崎) sur l’ île de Kyushu, est le deuxième port le plus ancien du Japon ouvert au commerce extérieur et le seul port japonais autorisé par le shogunat Tokugawa entre 1639 et 1854.
Toyotomi Hideyoshi interdit le christianisme en 1597. Les chrétiens restent alors cachés pendant plus de 2 siècles. L’église d’Oura ou la basilique en mémoire des 26 martyrs située à Nagasaki, reconstruite en 1879 dans le style néo-gothique est l’une des églises les plus célèbres du Japon. La France lui a offert une statue de la Vierge.
En 2018, les sites des chrétiens cachés sont inscrits sur la liste de patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.
Dans les années 1600, suite à l’expulsion des Espagnols et des Portugais, les échanges se sont limités aux Hollandais et, dans une moindre mesure, aux Chinois et aux Coréens.
On trouve des influences mélangées de l’Occident et de l’Asie, surtout de la Chine, dans le festival « O-kunchi » qui se tient en octobre ou le festival des lanternes début février.
Au début du 20e siècle, la ville est devenue un important centre de construction navale ; c’est cette industrie qui a conduit au choix de Nagasaki comme cible de la deuxième bombe atomique, larguée sur le Japon par les États-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sa mission, aujourd’hui, est d’envoyer un message de paix et d’harmonie au monde.
Et le festival des lanternes de Nagasaki (長崎ランタンフェスティバル), un événement annuel spectaculaire qui illumine la ville pendant la période du Nouvel An chinois.