Choc des cultures au Japon

Plus de 600 variétés différentes de Sakura ou cerisiers en fleurs du Japon sont cultivées aujourd’hui. La forme des pétales, la couleur et la période de floraison sont différentes les unes des autres. Voici quelques-unes des variétés les plus représentatives du cerisier Japonais pour la période où vous venez au Japon.

Somei Yoshino sakura Somei Yoshino: Cette variété est la star de l’archipel et consitue 80% des cerisiers Japonais. Plantée à partir de la fin de l’ère Edo, elle est issue d’un croisement et donne des fleurs à cinq pétales d’un blanc pur avec des teintes de rose très pâle.
Le Parc Hirosaki à Hirosaki, dans la préfecture d’Aomori, a le plus ancien cerisier Yoshino planté en 1882. Le festival « Hirosaki Sakura Matsuri » a lieu chaque année du 23 avril au 5 mai quand les fleurs de cerisier d’Hirosaki sont en pleine floraison.

Yamazakura cherry blossom : Le cerisier de montagne est répandu dans l’ouest et le centre du Japon et fleurit un peu plus tôt que le Yoshino Somei Yoshino et fait partie des premiers hanami de la saison. Aussi composées de 5 pétales, il peut atteindre 30 mètres de hauteur et est est apprécié des menuisiers.
En pleine floraison début Avril, l’arbre Yamazakura du temple Kogonji dans la ville d’Akiruno de Tokyo, est désigné comme un monument naturel de la ville, on estime qu’il a environ 400 ans et est l’un des trois grands arbres de Tokyo.

Shidarezakura blossom : Petit arbre aux rameaux retombant avec élégance, très florifère avec une allure très gracieuse, on l’appele le cerisier pleureur et a des pétales qui peuvent être blanches, roses ou rouges et et atteint habituellement une hauteur de 4/6 mètres.
Vénéré depuis plus d’un millénaire au Japon, comme le « Miharu Takizakura (cascade de la fleur de cerisier) » qui est désigné comme un monument naturel national. C’est l’un des trois grands cerisiers du Japon, qui aurait plus de mille ans.

Lors de votre prochain voyage au Japon, regardez ces fleurs de Sakura et essayez de reconnaître de quelle variété il s’agit!

Aujourd’hui, nous célébrons le Seijin no hi (成人の日) ou « le jour où l’on grandi », un jour de fête qui a lieu tous les ans, le deuxième lundi de Janvier, durant lequel se déroule la « cérémonie du passage de la majorité »… la fête des 20 ans !
La tradition de cette journée existe depuis plus de mille ans et est devenu un jour férié en 1948.
Durant cette journée, les jeunes adultes se rassemblent dans un bâtiment du gouvernement afin d’écouter un discours et participer à des cérémonies très sérieuses leur expliquant leur nouveau statut d’adulte.
Après les discours des officiels, les jeunes adultes reçoivent des cadeaux.
Leur tenue ce jour-là est bien entendu spéciale ; les jeunes hommes parés de costumes et les filles de kimonos très colorés, le furisode.
Puis, ayant l’age legal, c’est bien sur l’occasion pour les jeunes de boire « un » verre en soirée, de sortir et de prendre une bonne cuite …

Le nouvel an Japonais, Oshogatsu (お正月) ou Ganjitsu (元日), célèbre au Japon comme en Occident, le premier jour de l’année du calendrier grégorien : le 1er janvier. Les Japonais aiment commencer la nouvelle année sur de bonnes résolutions, c’est l’occasion de partir sur de bonne base et de faire le grand ménage « de printemps », Osoji (大掃除), un rite de purification de la maison ou des bureaux de son entreprise.
Ensuite on décore la maison, avec par exemple, le shimekazari (しめ飾り), fait de paille, de papier et d’une orange, accroché à la porte d’entrée de la maison, qui doit apporter la prospérité au foyer. Ou le shimenawa (標縄), une corde de paille tressée qui porte bonheur et éloigne les mauvais esprits.
On prépare aussi les plats qui seront dégustés les jours suivants pour le réveillon, Omisoka (大晦日), puis se rendre au temple shinto local pour la première visite de l’année.

Depuis mi-Novembre c’est Noël au Japon. Les vitrines des grandes villes du Japon ont revêtus leurs vêtements rouge et blanc de Noël, tout n’est plus que guirlandes, neige, sapin et bougies.
A Tokyo, si les quartiers les plus célèbres pour leurs illuminations de Noël sont Shinjuku, Shibuya, Harajuku ou encore Roppongi, la plupart des rues de Tokyo voient aussi leurs lampadaires s’orner de lumières. Sans compter les marchés de Noël d’origine européenne qui s’installent, comme à Roppongi, par exemple, avec un marché de Noël allemand.
Peu de japonais sont chrétien, cette fête n’a donc pas le côté religieux qu’elle a chez nous les occidentaux. C’est tout d’abord une fête commerciale importée et le 25 décembre n’est pas un jour férié. Le mot クリスマス (kurisumasu) vient de l’anglais Christmas parce qu’il n’y a pas de mot Japonais pour cette fête. Ici, on ne fête pas la naissance de Jésus mais le mythe du Père Noël ou de Saint Nicolas.
C’est une occasion d’offrir des cadeaux aux plus petits et le repas est simplement composé de poulet rôti (surtout au KFC) et d’un gâteau de noël avec beaucoup de chantilly.
Le 24 décembre est aussi comme une Saint-Valentin bis et les couples sortent en amoureux.

Voici une liste de nos illuminations preferées à Tokyo et ses environs (en Anglais).

Il y a quelques années, Yayoi Kusama a acheté un mystérieux bâtiment blanc dans le quartier de Shinjuku à Tokyo. Cette structure de cinq étages a suscité beaucoup de spéculation des habitants jusqu’à cette semaine et un nouveau site Web pour le Musée Yayoi Kusama a annoncé que le bâtiment sera ouvert le 1er octobre.
Selon Spoon & Tamago, le premier étage du Musée sera une boutique de cadeaux, les deuxième et troisième étages verront des œuvres de Yayoi Kusama, tandis que le quatrième étage abritera des installations environnementales. Le cinquième étage aura une salle de lecture et des archives de documents liés à Kusama, ainsi qu’une terrasse.
Les billets pour l’exposition inaugurale du musée « Creation is a Solitary Pursuit, Love is What Brings You Closer to Art » seront en vente le 28 août.

Plus d’infos http://www.yayoikusamamuseum.jp/

Les somen sont les pâtes japonaises les plus fines, élaborées à base d’eau, de sel et de farine de blé.
On les mange l’été, froides, voire glacées, dans un bouillon de poisson, de ciboules hachées et de gingembre, qu’on appelle le mentsuyu.
Certains restaurant, temples ou lors de matsuri (festival) on prépare des nagashi somen, qui consiste à faire glisser les somen sur de longues gouttières de bambous inclinés et qu’il faut attraper avec ses baguettes!
On fixe à sa tête un jet d’eau froide que l’on va faire couler le long de la gouttière et les convives se placent de part et d’autre du bambou armés d’un bol d’assaisonnement et d’une paire de baguettes.
C’est très ludique et surtout délicieux.

Si vous allez à Kyoto durant l’été, ne ratez pas le restaurant Hirobun dans le village de Kibune, qui vous fera découvrir les merveilles des nagashi somen.

Kogaru: Les Cagoles Japonaises, tiennent leur nom de « ko », petit en Japonais et « garu » dérivé de l’Anglais « gal » (girl).
Les kogaru sont des jeunes filles qui ont généralement moins de 25ans et désirent paraître très jeune.
Leur traits distinctifs sont leur teint souvent artificiellement bronzé, ainsi que des cheveux peroxydés (blonds, rose ou blanc) et des faux ongles ou « nail art » (peinture sur ongles).
La plus part du temps elles se promènent en groupe et détournent leurs uniforme de collégiennes, habillées dans des vêtements et des accessoires à la mode toujours très flashy et moulants, accompagnés de leurs fameuses « loose socks », de grandes chaussettes que l’on plisse sur les mollets.
Vous croiserez les kogaru dans les quartiers branchés des grandes villes, comme Shibuya à Tokyo, où leurs lieux favoris sont les grands magasins de vêtements comme la tour 109 et autres lieux de rendez-vous tels le karaoke et les izakaya.

Comme chaque année en Février, le festival de neige ou « Sapporo Yuki matsuri » (さっぽろ雪祭り) va se derouler à Sapporo, cette année du 05 au 12 Février.
Ce festival à lieu depuis 1950, à l’initiative de la municipalité et du syndicat de tourisme de Sapporo, qui on eu l’idée de créer un festival autour de statues de neige en s’inspirant d’un festival de ce type qui était organisé depuis 1935 à l’école primaire Kitatemiya d’Otaru.
De nombreuses sculptures et statues de glaces géantes orneront le parc Odori, au centre de la ville de Sapporo, qui se transforme sur 1,5 km en un musée de la neige.
Ce festival qui est devenu au fil des années une véritable compétition internationale sera vu par 2 millions de visiteurs, dont de nombreux visiteurs étrangers.
Le parc est ouvert en continu et vous pouvez venir vous y promener à tout moment, notamment pour admirer le magnifique spectacle de l’illumination des statues à partir de 22h00.

Contactez-nous pour une visite de Sapporo.

Plus d’infos sur le site Sapporo Yuki Matsuri (Anglais)

Vivez une expérience unique en passant une nuit spirituelle au rythme de la vie monastique des moines bouddhistes dans un shukubo, qui signifie littéralement « dormir chez les moines ». Depuis des millénaires au Japon, les temples bouddhistes ont accueillis des pèlerins ou des samouraï en déplacement et aujourd’hui quelques shukubo sont ouverts aux touristes, comme par exemple à Koyasan, petite ville située à 3 heures environ de Kyoto, où se trouve une grande concentration de temples.
Parmi la cinquantaine de temples adoptant le shukubo, le temple Eko-in, propose un hébergement de style traditionnel japonais. Lieu de méditation et de recueillement exceptionnel, le temple comprend 35 chambres spacieuses avec tatamis donnant sur un jardin magnifique et votre petit-déjeuner et déjeuner, seront composés de plats végétariens typiques de la cuisine bouddhistes.
Vous aurez la possibilité de copier un sutra, un symbole de la sagesse, d’assister à l’office matinale, en écoutant les mantras des jeunes moines, au rythme des battements sourds et saccadés du tambour, de suivre une cérémonie du feu et de participer à des séances de méditation.

Pour plus d’infos, http://ekoin.jp/ ou contactez-nous pour tout autre possiblité de nuit spirituelle au Japon.

Depuis le 17e siècle le Kimono est connu comme le vêtement traditionnel du Japon. Il apporte un sentiment simple mais élégant, non seulement pour ceux qui le portent, mais aussi à ceux qui le voient.

Savez-vous qu’il existe plusieurs types différents de Kimono? Et qu’il soient teints ou tissés, les kimono ont une sorte de degré de hiérarchie. Voici 7 types de Kimono différents qui sont communs au Japon:

  • Kuromontsuki (黒紋付): Selon la façon dont vous le portez, cela peut signifier la fête ou des condoléances.
  • Tomesode (留袖): Le premier rang de Reifuku (tenue formelle). Normalement porté pendant un rite de passage important dans la vie comme le mariage.
  • Homongi (訪問着): Le deuxième rang de Reifuku. Normalement porté lorsque vous êtes invités à une occasion spéciale.
  • Tsukesage (付け下げ): Semblable à Homongi, il est en rang en dessous du Homongi et est normalement porté lorsque vous êtes invités à une occasion spéciale. La différence entre Homongi et Tsukesage se trouve sur les motifs.
  • Iromuji (色無地): L’Iromuji est un kimono de couleur unie sans motif, hormis le noir et le blanc. Ils peuvent être ornés jusqu’à cinq armoiries familiales (appelés « Mon ») que l’on porte lors d’occasions très formelles.
  • Komon (小紋): Kimono pour être porté comme une tenue de tous les jours.
    Il a beaucoup de motifs différents et selon le motif, le rang sera également différente.
  • Tsumugi (紬): Semblable à Kumon, il est normalement porté comme une tenue de tous les jours et selon le motif, le prix du Kimono sera également différente.

Les prix varient entre JPY350,000 et JPY500,000 ou plus selon son motif, le rang et la qualité.

Pour toute recommandation de magasin de Kimono ou d’informations pour une expérience du port de Kimono, vous pouvez nous contacter.