Le Sanja Matsuri qui a lieu dans le vieux quartier d’Asakusa est l’un des trois grands festivals Shinto à Tokyo et célèbre les trois fondateurs du Senso-ji. Il attire plus d’un million de visiteurs sur 3 jours et est l’un des plus grands festivals de mikoshi « sanctuaires portables » de Tokyo.
Le Samedi, c’est alors plus d’une centaine de mikoshi, dont le poids dépasse parfois la tonne, qui sont « baladés » et « secoués » à travers la foule, mais c’est le Dimanche que sortent les trois mikoshi les plus importants.
L’ambiance des matsuri est bien sûr au rendez-vous avec musiques traditionnelles et stands de nourriture. Des geisha et surtout des yakuza font également leur apparition.

Il s’agit là d’un événement à ne pas rater, cette année du 18 Mai au 21 Mai 2018, le matin à partir de 10h.

Plus de 600 variétés différentes de Sakura ou cerisiers en fleurs du Japon sont cultivées aujourd’hui. La forme des pétales, la couleur et la période de floraison sont différentes les unes des autres. Voici quelques-unes des variétés les plus représentatives du cerisier Japonais pour la période où vous venez au Japon.

Somei Yoshino sakura Somei Yoshino: Cette variété est la star de l’archipel et consitue 80% des cerisiers Japonais. Plantée à partir de la fin de l’ère Edo, elle est issue d’un croisement et donne des fleurs à cinq pétales d’un blanc pur avec des teintes de rose très pâle.
Le Parc Hirosaki à Hirosaki, dans la préfecture d’Aomori, a le plus ancien cerisier Yoshino planté en 1882. Le festival « Hirosaki Sakura Matsuri » a lieu chaque année du 23 avril au 5 mai quand les fleurs de cerisier d’Hirosaki sont en pleine floraison.

Yamazakura cherry blossom : Le cerisier de montagne est répandu dans l’ouest et le centre du Japon et fleurit un peu plus tôt que le Yoshino Somei Yoshino et fait partie des premiers hanami de la saison. Aussi composées de 5 pétales, il peut atteindre 30 mètres de hauteur et est est apprécié des menuisiers.
En pleine floraison début Avril, l’arbre Yamazakura du temple Kogonji dans la ville d’Akiruno de Tokyo, est désigné comme un monument naturel de la ville, on estime qu’il a environ 400 ans et est l’un des trois grands arbres de Tokyo.

Shidarezakura blossom : Petit arbre aux rameaux retombant avec élégance, très florifère avec une allure très gracieuse, on l’appele le cerisier pleureur et a des pétales qui peuvent être blanches, roses ou rouges et et atteint habituellement une hauteur de 4/6 mètres.
Vénéré depuis plus d’un millénaire au Japon, comme le « Miharu Takizakura (cascade de la fleur de cerisier) » qui est désigné comme un monument naturel national. C’est l’un des trois grands cerisiers du Japon, qui aurait plus de mille ans.

Lors de votre prochain voyage au Japon, regardez ces fleurs de Sakura et essayez de reconnaître de quelle variété il s’agit!

Les Love Hotels (ラブホテル ou rabu hoteru), en Français « hôtel d’amour » sont une de ces curiosités japonaises qui amusent ou intriguent. Sous ce terme de Love Hotel on regroupe des établissements réservés aux couples, dans lesquels on peut réserver une chambre pour quelques heures « rest » ou à la nuit « stay ». L’ objectif est de proposer un endroit idéal et discret pour les actes sexuels avec sa copine ou sa maîtresse.

Plusieurs dispositifs sont mis en place pour assurer la discretion, à commencer l’absence de personnel. Tout y est automatisé, que ce soit le choix des chambres ou le paiement.

Le but des Love Hotels étant la pratique sexuelle, vous pouvez louer une chambre à thème « sadomasochiste » ou « gothique », reconstitution d’un cabinet gynécologique par exemple, qui disposent d’un grand lit, miroirs au plafond, d’une télévision avec des chaines pornographiques, d’une cabine de douche, d’un distributeur de préservatifs et aussi des jouets sexuels…ou encore des costumes pour faire du cosplay.

L’auteur de cet article étant marié, ne peut évidemment pas vous dévoiler ses sources, mais si vous souhaiter faire l’expérience d’un Love Hotel, nous vous conseillons ce site Loveinn Japan.

Aujourd’hui, nous célébrons le Seijin no hi (成人の日) ou « le jour où l’on grandi », un jour de fête qui a lieu tous les ans, le deuxième lundi de Janvier, durant lequel se déroule la « cérémonie du passage de la majorité »… la fête des 20 ans !
La tradition de cette journée existe depuis plus de mille ans et est devenu un jour férié en 1948.
Durant cette journée, les jeunes adultes se rassemblent dans un bâtiment du gouvernement afin d’écouter un discours et participer à des cérémonies très sérieuses leur expliquant leur nouveau statut d’adulte.
Après les discours des officiels, les jeunes adultes reçoivent des cadeaux.
Leur tenue ce jour-là est bien entendu spéciale ; les jeunes hommes parés de costumes et les filles de kimonos très colorés, le furisode.
Puis, ayant l’age legal, c’est bien sur l’occasion pour les jeunes de boire « un » verre en soirée, de sortir et de prendre une bonne cuite …

Le nouvel an Japonais, Oshogatsu (お正月) ou Ganjitsu (元日), célèbre au Japon comme en Occident, le premier jour de l’année du calendrier grégorien : le 1er janvier. Les Japonais aiment commencer la nouvelle année sur de bonnes résolutions, c’est l’occasion de partir sur de bonne base et de faire le grand ménage « de printemps », Osoji (大掃除), un rite de purification de la maison ou des bureaux de son entreprise.
Ensuite on décore la maison, avec par exemple, le shimekazari (しめ飾り), fait de paille, de papier et d’une orange, accroché à la porte d’entrée de la maison, qui doit apporter la prospérité au foyer. Ou le shimenawa (標縄), une corde de paille tressée qui porte bonheur et éloigne les mauvais esprits.
On prépare aussi les plats qui seront dégustés les jours suivants pour le réveillon, Omisoka (大晦日), puis se rendre au temple shinto local pour la première visite de l’année.

Tokyo est mondialement connue pour son réseau de métros et sachant que Tokyo a été presque détruite plusieurs fois au cours des deux derniers siècles, il n’est pas surprenant d’apprendre qu’il y a quelques « stations fantômes » dans la ville, des stations qui, pour une raison ou une autre, ont été abandonnées, détruites ou même oubliées.
La plus grande et le plus célèbre de ces « stations fantômes » est la station de Manseibashi très près de la station Akihabara d’aujourd’hui. A l’exterieur, l’ancienne station est maintenant très différente, rénovée avec des magasins chics, des cafés et des galeries. Mais même si après la fermeture de la station en 1931, les trains ont continué à la traverser, elle était difficile à remarquer sur la « Ginza Line » parce qu’enveloppée dans l’obscurité.
A partir du 1er décembre, Manseibashi brillera de nouveau, éclairée afin que les passagers puissent avoir un aperçu de l’histoire de cette station au passage de leur métro.
Cependant, la mise en lumière de la station ne durera que jusqu’au 18 janvier, donc si vous voulez voir ce côté secret de l’infrastructure de Tokyo, ne manquez pas cette chance, si vous la trouvez.

Le Japon cherche à rivaliser avec les producteurs traditionnels de caviar comme la Russie et l’Iran et depuis le début de l’année le pays a commencé à exporter son « Umami Caviar »; Umami (うま味?) signifiant en Japonais « goût savoureux ».
Miyazaki Caviar, le premier producteur de caviar Japonais, a commencé à expérimenter différentes espèces et méthodes d’élevage en 1983, avant de lancer son produit intitulé- Miyazaki Caviar 1983 – dans tout le pays en 2013.
La société a commencé à exporter son premier lot de caviar à Hong Kong, puis Singapoure et prévoit de se développer en Amérique du Nord et en Europe.
Les producteurs locaux de caviar de différentes parties du pays, y compris les préfectures de Hokkaido, Wakayama et Kagawa, espèrent à une époque où la majorité des espèces d’esturgeons sont classées comme en danger, que le caviar produit localement, peut attirer l’attention mondiale.
Dans tous les cas, vous pouvez compter sur le Japon pour viser la perfection.

Depuis mi-Novembre c’est Noël au Japon. Les vitrines des grandes villes du Japon ont revêtus leurs vêtements rouge et blanc de Noël, tout n’est plus que guirlandes, neige, sapin et bougies.
A Tokyo, si les quartiers les plus célèbres pour leurs illuminations de Noël sont Shinjuku, Shibuya, Harajuku ou encore Roppongi, la plupart des rues de Tokyo voient aussi leurs lampadaires s’orner de lumières. Sans compter les marchés de Noël d’origine européenne qui s’installent, comme à Roppongi, par exemple, avec un marché de Noël allemand.
Peu de japonais sont chrétien, cette fête n’a donc pas le côté religieux qu’elle a chez nous les occidentaux. C’est tout d’abord une fête commerciale importée et le 25 décembre n’est pas un jour férié. Le mot クリスマス (kurisumasu) vient de l’anglais Christmas parce qu’il n’y a pas de mot Japonais pour cette fête. Ici, on ne fête pas la naissance de Jésus mais le mythe du Père Noël ou de Saint Nicolas.
C’est une occasion d’offrir des cadeaux aux plus petits et le repas est simplement composé de poulet rôti (surtout au KFC) et d’un gâteau de noël avec beaucoup de chantilly.
Le 24 décembre est aussi comme une Saint-Valentin bis et les couples sortent en amoureux.

Voici une liste de nos illuminations preferées à Tokyo et ses environs (en Anglais).

Il y a quelques années, Yayoi Kusama a acheté un mystérieux bâtiment blanc dans le quartier de Shinjuku à Tokyo. Cette structure de cinq étages a suscité beaucoup de spéculation des habitants jusqu’à cette semaine et un nouveau site Web pour le Musée Yayoi Kusama a annoncé que le bâtiment sera ouvert le 1er octobre.
Selon Spoon & Tamago, le premier étage du Musée sera une boutique de cadeaux, les deuxième et troisième étages verront des œuvres de Yayoi Kusama, tandis que le quatrième étage abritera des installations environnementales. Le cinquième étage aura une salle de lecture et des archives de documents liés à Kusama, ainsi qu’une terrasse.
Les billets pour l’exposition inaugurale du musée « Creation is a Solitary Pursuit, Love is What Brings You Closer to Art » seront en vente le 28 août.

Plus d’infos http://www.yayoikusamamuseum.jp/

Les somen sont les pâtes japonaises les plus fines, élaborées à base d’eau, de sel et de farine de blé.
On les mange l’été, froides, voire glacées, dans un bouillon de poisson, de ciboules hachées et de gingembre, qu’on appelle le mentsuyu.
Certains restaurant, temples ou lors de matsuri (festival) on prépare des nagashi somen, qui consiste à faire glisser les somen sur de longues gouttières de bambous inclinés et qu’il faut attraper avec ses baguettes!
On fixe à sa tête un jet d’eau froide que l’on va faire couler le long de la gouttière et les convives se placent de part et d’autre du bambou armés d’un bol d’assaisonnement et d’une paire de baguettes.
C’est très ludique et surtout délicieux.

Si vous allez à Kyoto durant l’été, ne ratez pas le restaurant Hirobun dans le village de Kibune, qui vous fera découvrir les merveilles des nagashi somen.